Once upon a time
Back in the 1980s, AJ Hackett – a young Auckland builder with a love of thrill-inducing sports – discovered a ritual by Pentecost Islanders by which men throw themselves off 35 metre-high wooden towers, with their ankles attached to vines.
The centuries-old ritual is believed to ensure a good yam harvest on the island in Vanuatu.
AJ Hackett Bungy has been stretching minds since 1986 – starting out with a couple of Kiwi blokes in pursuit of the ultimate adrenalin buzz.
Early Jumps
This daring activity appealed to AJ but he didn’t think much more of it till he met fellow Aucklander Chris Sigglekow in the early 1980s. Chris, a video editor, had seen 1970s video footage of a British group calling themselves the Oxford University Dangerous Sports Club, with young men undertaking a modern version of the Vanuatu jump. But instead of wooden towers, the British men jumped off the Golden Gate Bridge in San Francisco.
Chris had been inspired by the group’s exploits and had already attempted making a bungy cord with a parachute harness and jumping off the Pelorus Bridge in Marlborough, New Zealand. But the jump didn’t go as planned so Chris shelved the idea till he met AJ.
The pair decided if they could make the activity consistently safe, then they would pursue it further.
“We decided, ok, let’s suss out first of all if we can make this thing predictable. If we can’t make it predictable then we stop – because I like a challenge but I don’t like pain. I don’t want to kill myself but I like to have some fun” AJ says.
THEY APPROACHED THE DEPARTMENT OF SCIENTIFIC AND INDUSTRIAL RESEARCH, WHERE THEY DISCOVERED A MATHEMATICAL FORMULA FOR THE BUNGY CORD RUBBER.
Ainsi, en 1986, armés de leur élastique, AJ et Chris se rendirent au Greenhithe Bridge à Auckland, afin de le tester. Ils jetèrent un poids test - un sac de frappe rempli de plomb et de pierres- par dessus bord et cela fonctionna. Ce fut alors leur tour de faire le grand saut.
Le week-end suivant, AJ, Chris et leurs amis Henry Van Asch et Martin Jones ont conduit jusqu'à Hamilton pour sauter d'un pont de 10m de haut. Ayant tous le même engouement, la décision fut prise de sauter du Harbour Bridge d'Auckland, haut de 44m, le week-end suivant. Ce fut fait ainsi que d'autres ponts de 80m de haut dans l'île du Nord, sans se faire remarquer par les autorités durant plusieurs mois.
"Nous avons découvert que si l'on prenait un seul brun de latex et qu'on l'étirait de 6 ou 7 fois sa longueur, il se cassait. Mais avec un étirement de 4 fois sa longeur, le brun n'était qu'à 15% de son point de rupture", explique AJ.
"Il suffisait de connaître la hauteur du pont duquel nous allions sauter, la diviser par quatre, puis soustraire les quelques mètres correspondant à la taille du sauteur et à la longueur de la sangle reliant le harnais à l'élastique, et nous trouverions la longueur de l'élastique".
"C'était à Chris de sauter en premier. Nous avons donc récupéré dans la garde robe le vieux harnais de parachute qui avait servi 5 ans auparavant et il a sauté. Il a manqué l'eau de peu, a rebondit et a frôlé le dessous du pont (le tablier), et c'était parfait", se souvient AJ.
"Il a enlevé le harnais et a nagé jusqu'à la rive, le sourire toujours au visage, et c'était à présent mon tour. J'ai donc sauté et ressenti la même adrénaline; nous avons donc chacun refait un saut et nous en étions tellement ravis et excités. Nous avons réalisés que ces calculs et cette théorie fonctionnait vraiment après tout ceci, et c'est là que tout a commencé"
CE N'EST QU'EN 1986, QUAND AJ, HENRY ET MARTIN ONT DU PRENDRE L'AVION POUR L'EUROPE EN TANT QUE MEMBRES DE L'ÉQUIPE NÉO-ZÉLANDAISE DE SKI DE VITESSE, QU'ILS FURENT PRIS SUR LE FAIT.
Le groupe d'amis avait décidé de sauter une deuxième fois depuis le Auckland Harbour Bridge avant d'embarquer pour leur vol pour la France. AJ avait élaboré un système d'attache par les chevilles et voulait l'essayer en remplacement du harnais de parachute d'origine. Cela voulait dire qu'il sauterait la tête la première et non les pieds en premiers.
Henri et Martin ont sauté l'un après l'autre, mais alors qu'AJ et Chris étaient sur le point de sauter à leur tour, le bâteau de police Deodar est arrivé sous eux, les policiers leur interdisant de sauter. En réalisant qu'ils s'étaient de toute façon fait prendre, ils sautèrent. La Police, soucieuse de dissuader d'autres de faire de même, a contacté Television New Zealand pour qu'ils diffusent un sujet afin d'avertir les gens de ne pas sauter du haut des ponts. Grâce à cet article, AJ et son concept de saut à l'élastique ont bénéficié de publicité gratuite.
La Tour Eiffel
AJ est arrivé en France, emballé à l'idée de faire du ski de vitesse, mais également déterminé à pousser son saut à un autre niveau. Il a découvert le Pont de la Caille – un pont de 147m de haut – d'où il a sauté en utilisant avec succès sa technique d'attache par les chevilles.
Il s'est aussi rapproché de scientifiques français afin de savoir comment l'élastique réagirait au gel et au grand froid.
Réalisant qu'il était possible de le faire, il a réussi à convaincre la direction de la station de ski de Tignes de le laisser sauter d'un téléphérique la tête la première. Il a bravé des températures atteignant les -20°C et a sauté avec succès de 91m de haut dans la neige épaisse.
Ce fut le premier d'une longue liste de sauts "extrêmes" pour AJ – Mais ce n'était rien comparé à son célèbre saut de la Tour Eiffel à Paris, le 26 juin 1987.
"J'avais ce rêve de sauter dans la neige depuis une télécabine et partir en skiant. C'était un peu une vision romantique des choses" dis AJ
"Quand nous sommes arrivés à Paris pour la première fois, nous sommes passés en voiture devant la Tour Eiffel, et je me suis dit : wow, c'est une très belle structure, j'adorerai sauté de cet édifice", se rappelle-t-il
"Donc j'ai mesuré la Tour Eiffel, j'ai trouvé comment en sauter, j'ai analysé leur système de sécurité, le placement des caméras et tout ce genre de choses. Un soir à Paris, notre grosse équipe est monté en haut de la Tour Eiffel. C'était la fermeture, les filles avaient caché l'élastique sous leurs robes, et dans nos sacs à dos, on avait des cordes, du matos, des caméras et des sacs de couchage."
"Tous les agents de sécurité sont partis et nous avons pu nous installer pour la nuit. Notre réveil a sonné trop tard le lendemain matin, alors c'était la course pour essayer de tout installer et on a finalement réussi"
"Quoi qu'il en soit, j'ai sauté, ça s'est super bien passé, et j'étais super heureux d'avoir réussi. Et puis les gendarmes [la police française] sont sortis de nulle part. Ils n'arrivaient pas à comprendre ce qui se passait. Le reste appartient à l'histoire.
La cascade d'AJ a attiré l'attention des médias du monde entier – La meilleure publicité qui puisse être – et le saut à l'élastique a ainsi marqué les esprits
Commercialisation
AJ est retourné en Nouvelle Zélande dans le but de développer le saut à l'élastique pour une utilisation dans des films ou des publicités – il pensait qu'il serait trop difficile de commercialiser le saut à l'élastique auprès du grand public.
En continuant de peaufiner son système de saut, il a grapillé quelques gros titres supplémentaires en sautant du bâtiment de la Bourse d'Auckand en 1988. Ce devait être le premier saut au monde depuis un immeuble.
Cette même année, il était prêt à proposer le grand frisson au public. Il installa le premier site marchand de saut à l'élastique au monde à Ohakune en mars 1988.
"J'ai découvert lors de mon tout premier saut qu'on touchait quelque chose d'unique", explique AJ.
"Et je me suis dit, je ne dois pas être un cas isolé, tout le monde doit ressentir la même chose – du moins, la plupart des gens. On a donc rapidement fait sauter un certain nombre d'amis, hommes et femmes, pour voir s'ils réagissaient de la même façon. Je voulais que ça plaise à tout le monde / que ce soit à la portée de tous".
AJ avait dans sa ligne de mire l'historique Kawarau Bridge à Queenstown comme site de saut idéal – et c'est ainsi que le 12 novembre 1988, le premier site commercial fût lancé. Ce jour là, 28 personnes ont payé 75 $ chacun pour sauter du haut des 43m du pont, un élastique attaché à leurs chevilles.
L'exploitation du Kawarau Bridge ne s'est pas faite sans mal – AJ et Henry Van Asch, devenus associés, ont eu besoin de lever des fonds et d'obtenir des autorisations pour restaurer l'ancien pont et incorporer des aménagements, comme une plateforme pour visiteurs, des chemins et un espace d'accueil.
A SON INAUGURATION, LE SITE DE SAUT DU KAWARAU A ÉTÉ SALUÉ COMME LE BERCEAU DU TOURISME D'AVENTURE EN NOUVELLE ZÉLANDE. LE PAYS ATTIRE MAINTENANT PLUS DE 500 000 PERSONNES CHAQUE ANNÉE.
Déterminés à faire du saut à l'élastique une activité sûre à 100 %, AJ et Henri ont élaboré en 1989 le Code de pratique du saut à l'élastique, ce qui a permis d'encadrer la pratique de cette discipline en Nouvelle Zélande et en Australie par le biais de normes.
Après ça est née sa quête de découvertes de sites de sauts plus grands et plus palpitants.
Il a ouvert un site commercial de saut en France, en Normandie, le 9 août 1990, et un à Cairns, en Australie, le 11 août 1990. La passerelle suspendue de Normandie et la tour de saut de Cairns ont été conçus expressément pour la pratique du saut à l'élastique.
Plus tard cette année là, AJ a sauté de 390m de haut, depuis un hélicoptère en Normandie – une première mondiale et une cascade qui l'a fait entrer au Guinness Book des records mondiaux. En 1993, la première exploitation commerciale de saut à l'élastique depuis un hélicoptère a vu le jour en Nouvelle Zélande, dépassant les 3000 sauts. Aujourd'hui, le seul pays au monde qui propose l'héli-bungy (saut à l'élastique depuis un hélicoptère) est l'Allemagne.
Ont suivi les ouvertures de sites de saut à Las Vegas (USA) et Kuta Beach (Bali) respectivement en 1994 et en 1995.
En 1997, Le deuxième site de saut de Queenstown, le Legde, à ouvert afin de répondre à la demande du public. La même année, AJ et Henri Van Asch ont décidé de ne plus être associés. Henry possède et exploite maintenant tous les sites de saut de Nouvelle Zélande et AJ, l'entreprise internationale. La séparation s'est fait à l'amiable et les deux continuent de travailler ensemble dans les domaines de la sécurité, de la satisfaction client et du marketing.
En 1998, AJ a mis au point un nouveau système de câble afin de stabiliser le saut – permettant d'exécuter des sauts d'une grande précision depuis de hautes structures. Ce procédé lui a permis de battre le record du monde du plus haut saut depuis un édifice – une chute de 190m depuis la Auckland Sky Tower. 10 000 personnes présentes dans les rues ont été témoins de ce saut et presque 1 million de personnes l'ont vu en live à la télé.
AJ Hackett Bungy a célébré son millionième client en juillet 1999 et peu de temps après, AJ a développé de nouvelles activités sur son site en Normandie et a également ouvert un site à Condesa Beach (Acapulo - Mexique).
La même année, le troisième site de saut de Queenstown, le Nevis Highwire Bungy a également ouvert au public. Le Nevis détient la seule télécabine au monde expressément conçu pour la pratique du saut à l'élastique, situé 134m au dessus de la rivière Nevis, et c'est le plus haut saut à l'élastique de l'Australasie. Il possède aussi la plus grande balançoire au monde avec un arc de 300m.
EN 2000, LE GIANT JUNGLE SWING - LA PLUS GRANDE BALANÇOIRE TROPICALE AU MONDE A OUVERT SUR LE SITE DE CAIRNS.
AJ Hackett International a conclu des partenariats de distribution mondiaux avec plusieurs autres inventeurs d'activités à sensations fortes, tel que Skyjump - une machine de descente contrôlée spécialement conçue pour les grandes tours.
En 2006, le plus haut saut à l'élastique du monde depuis une tour a ouvert à Macau, en Chine. La Macau Tower mesure 233m de haut.
En 2008, la balançoire géante du Viaduc de la Souleuvre, haute de 58m a ouvert au public.
En novembre 2013, AJ Hackett Bungy a célébré une étape déterminante - les 25 ans de la commercialisation du saut à l'élastique là où tout a commencé, à Queenstown.
L'engouement et la détermination d'AJ à développer le bungy à l'international n'a jamais cessé. En mai 2014, il a ouvert de nouveaux sites à Sotchi (Russie) et à Sentosa (Singapour).
"Nous continuons de nous développer partout dans le monde et d'élargir notre gramme d'activités - toutes sortes de vertige et de défis personnels - là où les gens doivent se surpasser pour sortir de leur zone de confort".
Skypark
2020 a été une année hors du commun. En plus de devoir gérer une pandémie mondiale, nous avons célébré le 30ème anniversaire des sites de Cairns et de Normandie. Nous avons ouvert un tout nouveau site à Moscou en Russie et lancé la nouvelle identité de la marque - Skypark by AJ Hackett.
Skypark célèbre tout ce pour quoi AJ Hackett est connu; créer des expériences qui changent la vie de façon positive grâce à une gamme d'activités défiant les lois de la gravité, tout en créant des destinations dans des lieux incroyables qui vous donneront envie de revenir encore et encore. Découvrez chaque site pour expérimenter les nombreux univers de Skypark by AJ Hackett.